La ligne verte

Auteur : Stephen King
Éditeur : Le livre de poche
Genre(s) : Fantastique

Résumé :
Paul Edgecomb, ancien gardien-chef d'un pénitencier dans les années 1930, entreprend d'écrire ses mémoires. Il revient sur l'affaire John Caffey - ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes - qui défraya la chronique en 1932. La ligne verte décrit un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisée par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore, et Caffey prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l'innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique. ...

Mon avis :
Stephen King a écrit ce roman comme un feuilleton. L'histoire se déroule en même temps de nos jours et en 1932. C'est Paul Edgecombe qui nous la narre, il a un certain âge (non, non, je ne vous le dirai pas lol, lisez le livre) et vit dans une maison de retraite : Georgia Pines. Il nous raconte sa vie en tant que gardien Chef dans une prison à Cold Mountain accompagné de ses collègues et amis, il s'occupait de la ligne verte, le bloc E. Son rôle : il s'occupait des prisonniers, il devait les accueillir, et le moment venu, les mener à la chaise électrique, appelée "la veuve courant" ou "Miss-Cent-Mille-Volt" ou la "Rotisseuse", C'est un roman, divisé en plusieurs épisodes, très addictif. On fait la connaissance des prisonniers un Chef Indien, un Français, John Caffey, et le dernier Billy the kid son vrai nom William Wharton, de la souris appelé tout d'abord Steamboat par Brutus et ensuite Mr Jingles, nom donné par Delacroix; et d'un vieux distribuant la nourriture Mr Toot.
Il y a beaucoup d'émotion dans ce roman, il y a de l'humour, mais aussi de la tristesse. Plusieurs fois à certains passage je me suis surprise à rire comme par exemple le passage où ils font une répète d'un prisonnier sur la chaise électrique avec Mr Toot, à un moment il balance qu'il "Cuit-cuit comme une dinde". Moment drôle mais tragique aussi car c'est loin d'être une partie de rigolade la chaise électrique. Surtout que le français, Delacroix va souffrir le martyr avec Percy qui sabote la représentation. Ce dernier, Percy, est un enfoiré de première, désolé mais je déteste ce personnage. Mr a des relations donc il profite et en abuse, ce vaurien de gardien. Donc comme je le disais on alterne entre les rire et les pleurs, le plus terrible c'est la fin. Horrible, c'est le mot, tragique aussi malheureusement.

Le roman est tellement bien écrit qu'il nous donne matière à réflexion. Il traite du racisme, de la religion et ses croyances/ses pratiques, l'injustice et bien sûr la peine de mort : le sujet principale du livre. On se retrouve entrainer dans l'histoire de Paul, et tout comme lui on se sent impuissant, s'en est frustrant de se dire que l'on ne peut rien faire pour sauver un innocent, mais c'était ainsi à cette époque. Paul a effectué des recherches concernant John Caffey inculpé de meurtres de deux petites filles. Comment ce John Caffey qui détient un DON, un POUVOIR de guérison peut il être un meurtrier? En effet, ce grand black qui a pour nom Caffey mais qui ne s'écrit pas comme la boisson, a guéri Paul de son infection urinaire, la souris Mr Jingles, et la femme du Directeur atteinte d'une tumeur cérébrale. Cela ne peut pas être possible, qu'il soit le meurtrier des jumelles Detterick, mais étant un Black, considéré par les Blancs comme un esclave, John est le coupable idéal. C'est INJUSTE j'ai envie de crier, pourtant ce n'est qu'un livre mais en même temps tellement réel.

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